Compression des images hyperspectrales
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Annexe D
Données hyperspectrales
D.1 Images utilisées
SUIVANT les publications, différentes images hyperspectrales sont utilisées. Cependant, quelques jeux de données semblent assez populaires. Nous avons essayé de nous y conformer pour faciliter les comparaisons. Cette annexe détaille les références et la localisation des images utilisées. Ces images proviennent du JPL/NASA pour les images AVIRIS et de la NASA pour Hyperion. Elles sont calibrées et certaines sont corrigées géométriquement pour compenser les mouvements du capteurs. Selon les simulations, ce ne sont pas toujours les mêmes images qui ont été utilisées.
D.2 Format des données
Les données hyperspectrales sont généralement fournies sous la forme de données brutes. Chaque valeur est codée sur 16 bits et les valeurs sont enregistrées les unes à la suite des autres. Il existe différents ordres de progression dans ces valeurs. La progression peut être en Bits Interleaved by Pixel (BIP), en Band SeQuential (BSQ) ou en Bits Interleaved by Line (BIL). Les différents modes de progression sont illustrés sur la figure D.8. Les images AVIRIS sont généralement fournies en BIP, tandis que les images Hyperion sont en BIL. Ces deux ordres correspondent mieux au mode d’acquisition du capteur qui va progresser dans les lignes en fonction du déplacement du capteur. L’ordonnancement en BSQ est plus adapté à une visualisation des plans spectraux.
Il faut également prêter attention à l’ordre des octets dans les données fournies. Les machine Unix sont généralement en big endian, l’octet de poids fort en premier, tandis que les architectures de type x86 (PC) sont en little endian. Les données sont généralement fournies en big endian (format IEEE), il faut donc être prudent si on veut lire directement l’image avec un programme C.