Compression des images hyperspectrales



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Chapitre 5
Retour sur les critères qualité

NOUS allons maintenant évaluer l’impact du système de compression nouvellement défini sur la qualité des images à partir des critères sélectionnés dans le chapitre 2. Une représentation combinant les cinq critères est d’abord exposée, son intérêt graphique est montré. Ensuite une méthode numérique est définie pour produire une identification plus rigoureuse des dégradations ainsi que pour démontrer l’avantage de cette méthode par rapport à une mesure de l’erreur classique par PSNR. Enfin la méthode est appliquée au nouvel algorithme de compression pour qualifier ses dégradations.

5.1 Représentation des critères qualité

5.1.1 Représentation

Il est délicat de trouver une représentation efficace pour visualiser la complémentarité des cinq critères sélectionnés précédemment. Un bon moyen est d’utiliser un diagramme en étoile (Fig 5.1). Les cinq axes du diagramme correspondent aux cinq critères qualité. L’échelle sur toutes les figures suivantes est la même. Pour le MAD, le MAE et le RRMSE, l’origine représente la valeur 0 (aucune dégradation). L’extrémité correspond à 5000 pour le MAD, 40 pour le MAE et 15 pour le RRMSE. Pour Fλ et Q(x,y) l’origine est la valeur 1 (aucune dégradation), le minimum étant 0.9 pour Fλ et 0.6 pour Q(x,y). La forme du diagramme est caractéristique du type de dégradation.

5.1.2 Robustesse par rapport à l’amplitude de la dégradation

Cette représentation est robuste concernant l’amplitude de la dégradation. La forme reste la même pour une dégradation donnée, il y a uniquement une différence dans le facteur d’échelle (Fig. 5.1 à 5.6). On peut également observer que les combinaisons sont possibles : le diagramme correspondant à la combinaison de flou spatial et spectral (Fig. 5.4) est logiquement la combinaison de celui du flou spatial (Fig. 5.2) et de celui du flou spectral (Fig. 5.3).


PIC PIC


Fig. 5.1: Critères qualité pour différentes valeurs de bruit blanc sur l’image moffett4.

Fig. 5.2: Critères qualité pour différentes valeurs de flou spatial sur l’image moffett4.



PIC PIC


Fig. 5.3: Critères qualité pour différentes valeurs de flou spectral sur l’image moffett4.

Fig. 5.4: Critères qualité pour différentes valeurs de flou spatial et spectral sur l’image moffett4.



PIC PIC


Fig. 5.5: Critères qualité pour différentes amplitudes d’effet de Gibbs sur l’image moffett4.

Fig. 5.6: Critères qualité pour différents débits avec JPEG 2000 sur l’image moffett4.


5.1.3 Robustesse par rapport à l’image utilisée

Il faut également vérifier si la représentation est robuste par rapport à l’image traitée. Cependant, certaines dégradations sont elle-même sensibles à l’image. Il est aisé de comprendre qu’un flou spatial aura une influence plus forte sur une image contenant de la ville que sur une image plutôt uniforme. La représentation est robuste pour la plupart des dégradations comme on peut le voir pour les images moffett3, moffett4 et harvard1 (Fig. 5.7 et 5.8).


PIC PIC


Fig. 5.7: Critères qualité pour le bruit blanc sur différentes images.

Fig. 5.8: Critères qualité pour JPEG 2000 sur différentes images.


Le cas des dégradations du flou est plus complexe (Fig. 5.9 et 5.10). L’amplitude de la dégradation dépend non seulement du filtre utilisé pour effectuer le flou, mais également de l’image. Si l’image contient plus de hautes fréquences, l’impact du flou va être plus important, il est donc difficile de considérer que la dégradation a la même intensité.


PIC PIC


Fig. 5.9: Critères qualité pour le flou spatial sur différentes images.

Fig. 5.10: Critères qualité pour le flou spectral sur différentes images.


5.2 Validation

5.2.1 Une distance entre dégradations

On voit donc que la combinaison de ces critères de qualité fournit une bonne caractérisation de la dégradation. La situation idéale à atteindre, le Graal du critère qualité, serait de pouvoir prédire précisément l’impact de la dégradation sur l’application en connaissant uniquement les 5 valeurs des critères de qualité ainsi qu’une correspondance pour une certaine image et pour certaines dégradations entre valeurs des critères de qualité et dégradations sur l’application.

Il est possible de définir un protocole de validation à différents niveaux (de difficulté croissante) pour cette combinaison de critères de qualité. On considère qu’on dispose des valeurs des cinq critères qualité pour une image avec différentes dégradations et différents niveaux pour chaque dégradation (figures 5.1 à 5.6). On dispose également de la correspondance entre chacune de ces dégradations et l’impact sur une application donnée. On peut donc essayer de prédire l’impact :

On se sert dans la suite des résultats obtenus sur l’image moffett3. Une seule image est utilisée comme référence car il est difficile d’avoir des résultats pour plusieurs applications sur une même image (c’est une des raisons qui fait l’intérêt des critères qualité). Dans le cas où une autre image est nécessaire, l’image moffett4 est utilisée.

Lorsqu’on observe une situation inconnue, on va chercher le diagramme connu le plus proche. Pour cette notion de proximité, il nous faut définir une distance. Une distance euclidienne classique dans un espace à 5 dimensions (les 5 critères) est la solution la plus intuitive. Il reste cependant le problème de l’échelle entre le différents critères : le domaine de variation du MAD qui atteint facilement des valeurs de 2000 n’a rien à voir avec le domaine de variation de Fλ qui reste entre 0.9 et 1. Il n’y a pas de solution idéale pour ce problème, on décide donc de se baser arbitrairement sur les échelles utilisées sur les diagrammes précédents qui permettent de bien discriminer les différents critères à l’œil. On note par ^. cette valeur normalisée.

La distance entre deux diagrammes est donc définie par :
    ∘ ---------------------------------------
           2       2          2   ^2    2
d =   MAD   + MAE   + RRMSE    +  Fλ + Q(x,y).
(5.1)

Plus cette distance est faible plus les dégradations pourront être considérées comme semblables. Nous allons maintenant vérifier si cette distance donne des résultats performants dans les trois situations illustrées ci-dessous.

5.2.2 Variation de niveau de dégradation (1er cas)

Dans le cas où un bruit blanc avec une variance de 150 est appliquée à l’image, les distances entre ce diagramme et les diagrammes de référence les plus faibles sont sans surprise les celles concernant le bruit blanc d’une variance de 200 ainsi que le bruit blanc d’une variance de 100 (Tab. 5.1). On peut donc dans ce cas correctement prédire l’impact de la dégradation sur l’application. On déduira un nombre de pixels mal classifiés entre 163 et 255, ce qui est correct : le nombre de pixels mal classifiés étant 222 (sur 65536 pixels au total).

Ce cas est également illustré pour un flou spectral d’atténuation 4 appliqué à l’image (Tab. 5.2). Les distances les plus faibles sont celles avec les flous spectraux d’atténuation 3 et 5. Cela nous donne un nombre de pixels mal classifiés entre 166 et 262, la valeur réelle étant 207.






Type de Paramètre Distance # pixels mal
dégrad. dégrad. class. (SAM)








Bruit blanc 50 0.466217 112
Bruit blanc 100 0.202422 163
Bruit blanc 200 0.170655 255
Bruit blanc 1000 1.74537 634




Flou spectral 1 2.80421 593
Flou spectral 3 1.78054 262
Flou spectral 5 1.32591 166
Flou spectral 7 1.17346 123




Flou spatial 9 2.74443 5710
Flou spatial 11 2.09802 4871
Flou spatial 13 1.72581 4248
Flou spatial 15 1.50135 3778




Flou mixe 11 2.12895 4881




Gibbs 50 1.06826 698
Gibbs 100 1.07466 425
Gibbs 500 1.09681 70




JPEG 2000 0.1 4.08466 4376
JPEG 2000 0.5 0.859046 450
JPEG 2000 1.0 0.732228 142








Type de Paramètre Distance # pixels mal
dégrad. dégrad. class. (SAM)








Bruit blanc 50 1.31986 112
Bruit blanc 100 1.40968 163
Bruit blanc 200 1.60283 255
Bruit blanc 1000 2.83994 634




Flou spectral 1 1.62052 593
Flou spectral 3 0.365524 262
Flou spectral 5 0.271982 166
Flou spectral 7 0.567515 123




Flou spatial 9 2.55066 5710
Flou spatial 11 1.90902 4871
Flou spatial 13 1.55253 4248
Flou spatial 15 1.35135 3778




Flou mixe 11 1.76783 4881




Gibbs 50 1.18216 698
Gibbs 100 1.22852 425
Gibbs 500 1.29586 70




JPEG 2000 0.1 4.20082 4376
JPEG 2000 0.5 1.01159 450
JPEG 2000 1.0 0.931696 142





Tab. 5.1: Distances pour un bruit blanc de paramètre 150 : la distance identifie bien le type de dégradation, les points les plus proches sont les bruits blancs de variance 100 et 200.

Tab. 5.2: Distances pour un flou spectral de paramètre 4 : la distance identifie bien le type de dégradation, les points les plus proches sont les flous spectraux d’atténuation 3 et 5.

5.2.3 Dégradation inconnue (2ème cas)

Pour traiter ce cas, on retire les dégradations avec JPEG 2000 de notre ensemble de situations connues, on la traite en dégradation inconnue et on regarde quelle est la situation la plus proche pour essayer de prédire le nombre de pixels mal classifiés.

Les distances obtenues sont présentées dans le tableau 5.3. La dégradation causée par JPEG 2000 est identifiée comme un mélange de bruit blanc de variance 50 et de flou spectral d’atténuation 7. Cette identification correspond à l’intuition qu’on pouvait avoir en observant les diagrammes en étoile. Les valeurs de pixels mal classifiés prédites sont de l’ordre de 112 ou 123, la valeur réelle étant 142.






Type de Paramètre Distance Nombre pixels mal
dégradation dégradation classifiés (SAM)








Bruit blanc 50 0.501280 112
Bruit blanc 100 0.599453 163
Bruit blanc 200 0.865206 255
Bruit blanc 1000 2.33358 634




Flou spectral 1 2.43324 593
Flou spectral 3 1.24618 262
Flou spectral 5 0.733441 166
Flou spectral 7 0.578098 123




Flou spatial 9 2.65673 5710
Flou spatial 11 1.97538 4871
Flou spatial 13 1.56823 4248
Flou spatial 15 1.31138 3778




Flou mixe 11 1.94497 4881




Gibbs 50 0.723429 698
Gibbs 100 0.722423 425
Gibbs 500 0.742236 70





Tab. 5.3: Distances pour JPEG 2000 à 1 bpppb (sans inclure JPEG 2000 dans les situations connues) : les distances les plus faibles correspondent à un bruit blanc de paramètre 50 ou un flou spectral de paramètre 7.

5.2.4 Image différente (3ème cas)

Dans ce cas, on utilise les résultats obtenus sur moffett3 pour déduire les dégradations probables sur moffett4. Dans le cas d’un bruit blanc avec une variance de 100, la distance utilisée identifie correctement la dégradation comme un bruit blanc (Tab. 5.4). Cette distance interprète le bruit blanc de variance 100 sur moffett4 comme ayant le même effet qu’un bruit blanc de variance 20 sur moffett3. Le nombre de pixels mal classifiés prédit par cette méthode est de 71 alors qu’en réalité la valeur est 91.

On applique également la méthode pour une compression JPEG 2000 sur moffett4 pour un débit de 0.5 bpppb. Les distances obtenues sont présentées dans le tableau 5.5. La distance identifie bien la dégradation comme étant une compression JPEG 2000. L’image moffett4, plus uniforme, est plus facile à comprimer. Cette propriété explique que les dégradations sur moffett4 à 0.5 bpppb sont semblables à moffett3 à 1.0 bpppb. Le nombre de pixels mal classifiés estimés par cette méthode est 142, la valeur réelle étant 82. Il y a donc un manque de fiabilité dans ce cas.






Type de Paramètre Distance # pixels mal
dégrad. dégrad. class. (SAM)








Bruit blanc 20 0.0566873 71
Bruit blanc 50 0.269541 112
Bruit blanc 100 0.531203 163
Bruit blanc 200 0.903320 255




Flou spectral 1 2.80002 593
Flou spectral 3 1.59900 262
Flou spectral 5 0.990605 166
Flou spectral 7 0.722567 123




Flou spatial 9 2.62982 5710
Flou spatial 11 1.92666 4871
Flou spatial 13 1.49509 4248
Flou spatial 15 1.21260 3778




Flou mixe 11 1.97445 4881




Gibbs 50 0.405655 698
Gibbs 100 0.371836 425
Gibbs 500 0.369275 70




JPEG 2000 0.1 4.63819 437
JPEG 2000 0.5 1.06898 450
JPEG 2000 1.0 0.489916 142








Type de Paramètre Distance # pixels mal
dégrad. dégrad. class. (SAM)








Bruit blanc 50 0.414287 112
Bruit blanc 100 0.548444 163
Bruit blanc 200 0.848581 255
Bruit blanc 1000 2.35509 634




Flou spectral 1 2.53412 593
Flou spectral 3 1.33787 262
Flou spectral 5 0.795692 166
Flou spectral 7 0.603463 123




Flou spatial 9 2.65744 5710
Flou spatial 11 1.97040 4871
Flou spatial 13 1.55665 4248
Flou spatial 15 1.29278 3778




Flou mixe 11 1.95845 4881




Gibbs 50 0.654444 698
Gibbs 100 0.642532 425
Gibbs 500 0.651480 70




JPEG 2000 0.1 4.33610 4376
JPEG 2000 0.5 0.715630 450
JPEG 2000 1.0 0.117513 142





Tab. 5.4: Distances pour un bruit blanc de variance 100 sur l’image moffett4 par rapport aux dégradations sur moffett3 : la dégradation est correctement identifiée comme un bruit blanc. La prédiction en terme de pixels mal classifiés est bien la plus proche (71 au lieu de 91 en réalité).

Tab. 5.5: Distances pour une compression JPEG 2000 à débit de 0.5 bpppb sur l’image moffett4 par rapport aux dégradations sur moffett3. La dégradation est correctement identifiée comme étant une compression JPEG 2000. La prédiction en nombre de pixels mal classifiés est assez proche (142 au lieu de 82 en réalité).

On voit donc que dans le cas où la méthode est appliquée à une image différente, il est difficile d’évaluer précisément l’impact de la dégradation sur l’application. Toutefois la méthode permet d’identifier avec succès le type de dégradation subie par l’image. Il serait intéressant de préciser ces résultats sur un nombre d’images et d’applications beaucoup plus important.

5.2.5 Intérêt par rapport au PSNR

Le PSNR, ainsi que les MSE ou SNR, ne permettent pas de rendre compte de la nature de la dégradation et donc ne permet pas de prévoir l’impact sur les applications. Ce fait est illustré sur la figure 5.11. Les diagrammes sont tracés pour différentes dégradations donnant le même PSNR. Les 5 types de dégradations sont appliquées à l’image moffett3 de telle manière que le PSNR soit égal dans tous les cas à 63 dB. On voit bien sur le diagramme que bien que ces dégradations donnent le même PSNR, les caractéristiques de ces dégradations sont très différentes.


PIC
Fig. 5.11: Diagramme pour les 5 types de dégradations à PSNR constant sur l’image moffett3 (63 dB).


Ainsi, pour une image possédant un PSNR de 63 dB, on ne pourra pas différencier entre

Ces dégradations, qui donnent toutes un PSNR d’environ 63 dB, ont un impact sur l’application qui va varier de 207 pixels mal classifiés à 3778 pixels mal classifiés. Le PSNR échoue donc à rendre compte de l’impact d’une dégradation sur la qualité d’une image hyperspectrale pour l’utilisateur.

5.3 Impact de SPIHT-RA

On peut réaliser une comparaison des diagrammes en étoile entre JPEG 2000 et SPIHT-RA (Fig. 5.12). La version progressive en qualité de l’algorithme (SPIHT-RA) convient mieux pour des comparaisons avec JPEG 2000 (on raisonne en terme de débit visé), c’est donc cette version qui est utilisée ici. Les diagrammes présentent de grandes similarités ce qui signifie que les deux algorithmes de compression vont causer des dégradations similaires. On voit qu’alors que JPEG 2000 est légèrement plus performant en terme de PSNR, ce n’est plus le cas pour l’ensemble des critères qualité sélectionnés. Notamment en terme de MAD (ou Emax), sur la figure 5.12 à droite, on voit que SPIHT-RA donne un MAD plus faible que JPEG 2000 à 0.2 ou 0.4 bpppb. Le calcul des distances entre JPEG 2000 et SPIHT-RA est également réalisé. Pour deux débits différents de 0.5 bpppb et 0.2 bpppb (Tab. 5.6 et 5.7), le diagramme le plus proche est à chaque fois un JPEG 2000. Il est intéressant de noter que la dégradation causée par la compression SPIHT-RA à 0.2 bpppb est plus proche de la compression JPEG 2000 à 0.3 bpppb que celle à 0.2 bpppb. SPIHT-RA semble donc plus performant à bas débit.


PIC PIC
Fig. 5.12: Comparaison entre JPEG 2000 et SPIHT-RA.







Type de Paramètre Distance # pixels mal
dégrad. dégrad. class. (SAM)








Bruit blanc 50 0.746697 112
Bruit blanc 100 0.658787 163
Bruit blanc 200 0.703785 255
Bruit blanc 1000 1.95047 634




Flou spectral 1 2.25732 593
Flou spectral 3 1.23109 262
Flou spectral 5 0.915794 166
Flou spectral 7 0.890367 123




Flou spatial 9 2.69881 5710
Flou spatial 11 2.06138 4871
Flou spatial 13 1.70004 4248
Flou spatial 15 1.48704 3778




Flou mixe 11 1.99473 4881




Gibbs 50 1.12947 698
Gibbs 100 1.14863 425
Gibbs 500 1.18502 70




JPEG 2000 0.1 3.80149 4376
JPEG 2000 0.4 0.483630 623
JPEG 2000 0.5 0.231539 450
JPEG 2000 1.0 0.472943 142








Type de Paramètre Distance # pixels mal
dégrad. dégrad. class. (SAM)








Bruit blanc 50 1.61881 112
Bruit blanc 100 1.42359 163
Bruit blanc 200 1.19242 255
Bruit blanc 1000 1.38219 634




Flou spectral 1 2.14931 593
Flou spectral 3 1.66292 262
Flou spectral 5 1.67821 166
Flou spectral 7 1.76372 123




Flou spatial 9 2.94032 5710
Flou spatial 11 2.44976 4871
Flou spatial 13 2.21407 4248
Flou spatial 15 2.09935 3778




Flou mixe 11 2.32759 4881




Gibbs 50 2.05463 698
Gibbs 100 2.08964 425
Gibbs 500 2.13918 70




JPEG 2000 0.2 1.76344 1772
JPEG 2000 0.3 0.329868 973
JPEG 2000 0.4 0.802000 623
JPEG 2000 1.0 1.45331 142





Tab. 5.6: Distances pour une compression SPIHT-RA à un débit de 0.5 bpppb : le plus proche est le JPEG 2000 à 0.5 bpppb.

Tab. 5.7: Distances pour une compression SPIHT-RA à un débit de 0.2 bpppb : le plus proche est le JPEG 2000 à 0.3 bpppb.

5.4 Aller plus loin

Les résultats présentés ici semblent prometteurs, tant du point de vue des performances de l’algorithme de compression défini que de la fiabilité des critères qualité. Cependant, ces résultats restent à confirmer pour une base de test plus grande : plus d’images et plus d’applications.

L’utilisation de la combinaison des cinq critères de qualité est faite ici simplement en les regroupant pour définir une distance. On a vu que cette méthode donne des résultats positifs. Il serait intéressant de raffiner cette méthode en intégrant des méthodes plus évoluées : utiliser les cinq critères comme une entrée à un réseau de neurones ayant pour sortie le nombre de pixels mal classifiés semble une chose naturelle à faire, les méthodes basées sur les Support Vector Machine (SVM) peuvent également être appliquées.


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01-2007 - -